Eau : ressource très précieuse
La Journée mondiale de l'eau, a eu lieu le 22 mars comme de chaque année depuis 1993. C’est une célébration qui met l'accent sur l'importance de l'eau douce. C’est une ressource très précieuse, qui pourrait arriver à manquer dans notre région.
C’est pourquoi Anita Villers et Daniel Wgeux ont adressé un courrier en mars 2021 au Conseil de l’eau de la MEL afin d’alerter sur le risque de manque d’eau cet été vu l’état de nos réserves d’eau souterraine. Après un rappel de la provenance de l’eau et son circuit dans les Weppes, un constat a été fait et s’interrogent sur l’avenir. (lire le courrier)
Quant à la Voix du Nord, elle a publié un supplément sur l’eau, jeudi 11 mars 2021. Elle a interviewé Thierry Vatin, Directeur général de l’Agence de l’eau Artois-Picardie inquiet sur le fait qu’elle pourrait venir à manquer.
Un sondage a été réalisé dans la région par l’Agence de l’eau Artois-Picardie sur les thématiques liées à l’eau. On peut noter, entre autres, que la population place l’éducation, la sensibilisation et la formation de tous en tête des actions prioritaires. Les habitants interrogés manquent d’information mais sont conscients des enjeux et font attention à leur consommation d’eau.
L’eau en chiffres dans les Hauts-de-France :
- 4,8 millions d’habitants
- 8000 km de cours d’eau
- 270 km de côtes
- 2000 km2 de zones à dominantes humides
- 700-750 mm de pluie/an
- 4,58€ le m3 d’eau en moyenne
- 85 m3 consommés/an en moyenne
- 93% de l’eau potable vient des nappes souterraines (7% des eaux de surface)
Dans ce supplément, un rappel est fait sur l’importance des zones humides. « Elles sont les reins de notre région, ceux qui épurent, filtrent et stockent son eau. De véritables éponges utiles contre les inondations, réservoirs de biodiversité, créateurs de milieux naturels ». Actuellement, les zones humides du Nord et du Pas-de-Calais ne représentent plus que 0,8% du territoire. L’activité économique et le logement sont en cause dans la disparition de ces zones humides. L’urbanisation est donc en cause dans l’imperméabilité des sols. En effet, l’eau de pluie de s’infiltre plus dans le sol et en perturbe le grand cycle de l’eau. Selon l’Agence, on peut urbaniser sans imperméabiliser (enrobés poreux, puis d’infiltration, petits bassins enterrés…).
Pour conclure, tout le monde peut faire des gestes faciles à adopter pour économiser l’eau.
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